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création littéraire et visuelle

Note de l’auteur : Kilomètre zéro a d’abord fait l’objet en 2018 d’un livre à exemplaire unique, sous le titre de Vraie demeure. Cet ouvrage contient vingt-six gouaches, encres et dorures de Lucie Lambert, dont celle-ci s’est réservé l’exclusivité. L’ouvrage a été imprimé à Montréal par Martin Dufour et a paru à Vancouver aux Éditions Lucie-Lambert. Je remercie l’artiste de m’avoir proposé ce projet d’écriture et d’avoir consenti à la publication indépendante de mes poèmes dans cette présente édition, qui comporte de nombreuses variantes par rapport à la version originale.

 

Cette rétrospective de l’œuvre de Jean-Paul Daoust présente les textes marquants du poète connu pour ses extravagances, son goût du théâtre et son sens de la provocation. Compilée par l’essayiste, animateur culturel et auteur Gérald Gaudet, cette anthologie rassemble les poèmes marquants de Jean-Paul Daoust auxquels ont été joints les notes sur Les cendres bleues, le discours de réception à l’Académie des lettres du Québec ainsi qu’un petit dictionnaire développant quelques-unes des thématiques chères à l’auteur, réalisé par Gérald Gaudet à partir de commentaires de Daoust lui-même sur sa propre démarche d’écriture.

Deuxième édition améliorée avec table des matières facile à consulter et introduction augmentée.

Lauréate du Prix Piché 2019, Madeleine Sauriol appelle à la libération des carcans forgés par le passé. Avec un ton tendre aux accents délicats, Retenir le torrent se délie comme une perche de lumière tendue dans l’obscurité, une adresse feutrée à la souffrance; baume, cataplasme sur les cicatrices laissées par les combats gagnés ou perdus. Phare ténu dans un océan de brume et de pénombre, la poésie de Madeleine Sauriol invite au recueillement dans « la chaleur des commencements ».

Lauréat de la mention, Louis Côté échafaude un univers fragile où tout menace de s’écrouler incessamment. Au fil des images qui se dessinent, aussi fascinantes qu’inquiétantes, Les papillons de phosphore trace les contours d’un frère perdu; les écueils d’une quête d’évasion dont l’atteinte rime avec destruction. Funambules incertains au-dessus du gouffre, les poèmes de Louis Côté débusquent la fatalité qui guette à chaque tournant et rappellent le caractère évanescent de notre présence au monde.

 

 

Cette première rétrospective de l’œuvre de Jean-Paul Daoust présente les textes marquants du poète connu pour ses extravagances, son goût du théâtre et son sens de la provocation. Compilée par l’essayiste, animateur culturel et auteur Gérald Gaudet, cette anthologie rassemble les poèmes marquants de Jean-Paul Daoust auxquels ont été joints les notes sur Les cendres bleues, le discours de réception à l’Académie des lettres du Québec ainsi qu’un petit dictionnaire développant quelques-unes des thématiques chères à l’auteur, réalisé par Gérald Gaudet à partir de commentaires de Daoust lui-même sur sa propre démarche d’écriture.

 

Les dernières décennies ont vu l’apparition de divers mouvements de réappropriation citoyenne et artistique du terrain vague, accroissant l’intérêt pour cet espace interstitiel. Traditionnellement lié à la photographie et à l’architecture, l’imaginaire du terrain vague se déploie maintenant dans l’ensemble du champ des arts. L’Imaginaire du terrain vague s’appuie sur plusieurs réflexions dont le point culminant demeure la conférence de Ignasi de Solà-Morales, prononcée au Québec en 1994. Dirigé par Élise Lepage et Isabelle Miron, le présent ouvrage offre une traduction originale en français de ce célèbre texte et propose diverses voix et sensibilités artistiques, de l’histoire de la chanson à l’architecture, du design urbain à la littérature, qui mettent en relief la richesse et les possibilités du terrain vague dans l’imaginaire contemporain.

Fruit d’un travail à quatre mains mené au moyen de différentes techniques de création intermédiatique, Notre sang volatil invite le lecteur à s’immerger dans un monde duel où le fond comme la forme participent de la perte des repères. Créé puis nourri par la dimension du double, le recueil se joue de l’espace et du temps, proposant d’arpenter en deux mouvements les paysages désertés par des êtres qui ont été aimés, qui ont été perdus.

En offrant leur bras aux poèmes, les photographies de Notre sang volatil deviennent peut-être ce pont privilégié qui mène du non-dit vers le révélé, comme autant de positifs qui permettent de passer peu à peu de la lourdeur, de la noirceur, de la chair, de notre sang. À cette lumière. Volatile.

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Les textes de Notre sang volatil ont été récompensés par le prix Nouvelles Voix 2016, décerné conjointement par le Centre québécois du P.E.N. International et L’Institut Canadien de Québec. Le dialogue photo-littéraire a quant à lui donné lieu, dès 2017, à une exposition intitulée Empreintes [écrire la lumière] et présentée à plusieurs reprises au Québec.

 

Lauréate du prix Piché 2018, Odile Brunet propose une œuvre intime qui explore le deuil et la mémoire. Dans un style épuré et avec une cohérence rare, Comme une respiration vibre au rythme des souvenirs que l’on chérit, des instants qui passent, entre présence et disparition. Une suite poétique juste et sensible à prendre comme une respiration profonde avant de réintégrer, transformé, le cours fragile de la vie.

Lauréate de la mention du prix Piché 2018, Laurence Bertrand nous plonge dans l’œil de l’ouragan, où la force de l’amour n’a d’égal que la dévastation qu’il laisse au passage. À la dérive de nos soifs explore les territoires à la lisière de l’enfance, où le désir oscille entre la recherche de l’autre et le retour aux origines. Une écriture au style impétueux et expansif, entre pulsions de vie et catastrophes naturelles.

Œuvre poétique de Jean Désy inspirée des photographies d’Isabelle Duval et de leur expérience du territoire nordique canadien. Une œuvre patrimoniale significative traitant d’une portion méconnue et difficile à parcourir de notre pays. Une parole puissante, issue d’une posture rare où le poète sort de lui-même pour se livrer au jeu des épinettes. Laissez la terre et ses arbres vous parler, écoutez son chant, sa nature qui s’adresse au cosmos autant qu’aux humains, dans une suite de visions riches et multiples dont la portée s’étend largement au-delà du rythme des animaux et des hommes.

Ensemble, les auteurs ont publié un récit d’expédition intitulé La route sacrée, paru en mars 2017 aux éditions XYZ.

Œuvre poétique de Jean Désy inspirée des photographies d’Isabelle Duval et de leur expérience du territoire nordique canadien. Une œuvre patrimoniale significative traitant d’une portion méconnue et difficile à parcourir de notre pays. Une parole puissante, issue d’une posture rare où le poète sort de lui-même pour se livrer au jeu des épinettes. Laissez la terre et ses arbres vous parler, écoutez son chant, sa nature qui s’adresse au cosmos autant qu’aux humains, dans une suite de visions riches et multiples dont la portée s’étend largement au-delà du rythme des animaux et des hommes.

Écriture à quatre mains, deux voix, un souffle. Paul Chanel Malenfant et Micheline Morisset s’entretiennent ici, dans l’amitié des livres et l’intimité des lettres, à propos des choses de la vie, des mystères de la mort et du troublant vertige du temps qui passe; tandis que bruissent, par-delà le silence des deuils, les affaires courantes du monde.

Au fil de leur entretien, ils partagent des faits et gestes de leurs enfances, de leurs voyages, de leurs amours. Ensemble, ils tentent de retrouver, devant la turbulence d’exister et par la passion des mots, l’espace de la liberté créatrice, là où « le bleu ne fait pas de bruit » (Jean-Michel Maulpoix).